Archive pour septembre 2010
Canal de Lachine
L’entraînement du jour se divise en deux parties, la lente et la rapide. La lente consiste à se rendre au Canal de Lachine via les pistes cyclables sur Rachel et Berri et la rapide c’est la piste du canal.
Voici le parcours complet
et la partie intéressante
Aujourd’hui, c’était nuageux et la piste était très peu fréquentée ce qui a permis d’atteindre des vitesses intéressantes. Rouler à cette vitesse un dimanche de juillet serait suicidaire. Comme c’est une piste cyclable, je n’ai pas poussé à mon maximum, mais j’ai quand même eu du plaisir.
Il y a deux zone de constructions sur la piste cyclable du canal de Lachine. La première se situe entre la rue Charlevoix et la passerelle qui conduit au marché Atwater.
La deuxième se situe à Lachine.
Je n’ai pas compris pourquoi les panneaux de détour nous font remonter jusqu’à la rue Notre Dame. La ligne pointillée représente la piste cyclable qui est fermée.
Parcours à éviter
Voici mon parcours d’hier
Le parcours à éviter est celui du bas qui est recommendé par bikeroutetoaster. C’est évident qu’il est plus court que celui du haut, cependant, il demandera en moyenne plus de temps.
Voici une gros plan de la première partie problématique
Jusqu’au point numéro 1, nous sommes en ville, les intersections avec leurs arrêts obligatoires et leurs lumières rouges sont omniprésentes. Depuis Montréal, on peut prévoir une perte de 40 à 45 minutes pour cause d’arrêts involontaires. Avec une vitesse de croisière de 30 km/h, j’aurais parcouru 20 km de plus sur un parcours sans arrêts. En plus des arrêts, la vitesse moyenne est démolie par ce qu’à l’approche d’un feu rouge, on ralenti afin d’éviter de déclipper. De plus, ce chemin comporte des sections d’asphalte minable qui nous forcent à ralentir à a zigzaguer entre les nid-de-poules et autres dangers. La vitesse moyenne jusqu’au point 1 fut de 22,5 km/h.
À première vue, le parcours du haut compte autant d’intersections, mais les apparences sont trompeuses.
Ce parcours est parallèle à un rail de chemin de fer. Les intersections ne se rendent pas jusqu’à la piste cyclable et on peut rouler sans se soucier des automobilistes. Même si on roulait plus lentement, la réduction du nombre d’arrêts est très profitable au point de vue de l’économie de temps réel.
Le principal problème de ce parcours est que le long du chemin Brunelle, qui ne serait évitable qu’au prix d’un long détour, on rencontre trois fois ce terrible pictogramme.
Voici le chemin Brunelle
View Chemin Brunelle in a larger map
qui comporte trois sections gravelées à traverser et le plus simple consiste à rouler sur les traces de roues des automobiles par ce que c’est là que le chemin est le plus tapé. Néanmoins, la dernière section non-pavée est difficile à rouler avec des pneus de 23 mm.
Finalement, l’objectif de la reconnaissance de parcours ayant été accompli et afin de m’assurer de revenir avant la pluie, ce qui fut le cas, j’ai effectué un demi-tour avant d’atteindre Notre Dame de Stanbridge.
Le chemin du haut, plus long en distance, devrait être plus court en temps parce qu’il est pavé sur toute sa longueur et qu’il comporte moins d’arrêts et de feu rouge.
Encore un 200 Km
Lundi dernier, avant de la proposer un 200 km aux autres membres de mon groupe, je suis parti en reconnaissance sur un nouveau parcours.
Je n’ai pas vraiment apprécié ce tracé : paysages médiocres, sauf près de l’Estérel, circulation lourde bien présente, nombreuses zones de maximum 90. Côtes trop nombreuses (1702m de dénivelé, presque le double du brevet) et vitesse moyenne de 21,9 km/h. C’est sans compter une zone de construction dans laquelle on a retiré des panneaux essentiels sans lesquels on emprunte un mauvais chemin qui est loin d’être plat. Donc au lieu des 1 013 m de dénivelé prévu par bike route toaster, ce fut 1 702m. C’est un PB par beaucoup, en fait c’est presque 900m de plus que mon plus gros dénivelé en une seule journée.
Comme je n’appréciais pas ce parcours, j’ai décidé d’emprunter un raccourci qui s’est révéler être une allonge de 16 km.
Sans plus tarder voici le parcours
et le profil d’élévation.
Ce n’est pas un parcours facile et à ce temps ci de l’année, avec les journées plus courtes, il est recommandé d’apporter son éclairage car le risque de revenir à la noirceur est bien réel.
Mon premier brevet de 200 Km
Samedi le 11 septembre, départ vers un nouveau PB : 200 km à franchir .
Je vais commencer au début pour ceux qui ignorerait ce qu’est un brevet.
A Paris, le 26 Aout 1983, je jour apres le dixieme Paris-Brest-Paris, l’Audax Club Parisien et les representants des pays organisateurs des Brevets Randonneurs Mondiaux (des randonnees en velo de 200-300–400-600km nécessaires pour se qualifier pour Paris-Brest-Paris) ont fondé une organisation mondiale les Randonneurs Mondiaux. Le but du brevet consiste à parcourir la distance requise à l’intérieur d’un temps limité. En plus d’un délais pour l’ensemble de l’épreuve, il y a aussi une heure maximale d’arrivée à chaque point de contrôle et une heure d’ouverture pour chaque point de contrôle. Le but de l’heure minimale d’ouverture d’un point de contrôle est d’éviter que les randonneurs prennent des risques inconsidérés en roulant à des vitesses folles. Le règlement stipule que si un randonneur arrive à un point de contrôle en retard, l’organisateur pourra lui permettre de repartir si ce retard est dû à un événement imprévu et indépendant de la volonté du randonneur comme un arrêt pour aider lors d’un accident ou une fermeture de route), Un problème mécanique, la fatigue, le manque de forme physique, la faim, etc. ne pourront donc être des raisons valables de retard. En dehors des cas précédents, le randonneur doit respecter ces plages horaires intermédiaires, sous peine de non-homologation de son brevet, même si celui-ci est effectué dans le temps limite.
Je me suis inscrit à la plus petite distance, le 200 km. Voici le parcours à pédaler.
Le long du parcours, il faut faire signer sa feuille de route aux points de contrôles officiels. Il peut aussi y avoir des contrôles secrets afin de s’assurer que les participants respectent l’itinéraire. Contrairement aux compétitions cyclistes, les routes ne sont pas fermées et des véhicules motorisés y circulent. Les participants sont considérés être en excursion personnelle et sont soumis au code de sécurité routière.
Le parcours n’est pas plat mais ne comporte qu’une seule difficulté majeure : la montée de Covey Hill. Voici le profil d’élévation du brevet tel que mesuré par l’altimètre barométrique de mon GPS.
Briefing au départ, on nous explique le système et comment lire le parcours. On nous signale aussi un danger, une forte descente se terminant par un détour et immédiatement suivie d’une intersection. Le problème est que le détour cachant l’intersection, on ne pourrait pas freiner à temps si on s’y mettait lorsqu’on voit l’intersection.
Départ à vitesse modérée, on prend le temps de bien se réchauffer avant de se mettre à rouler. La vitesse ne demeurera pas modérée pour bien longtemps.

Vitesse de mon brevet
Nous allons maintenant découper le brevet en tranches selon l’ordre chronologique des événements. Voici la vitesse du début.
Cette vitesse est donnée afin d’expliquer aux lecteurs de ce blogue que bien qu’un brevet ne soit pas une cyclosportive, on ne se traine pas les pieds et que cela roule de manière soutenue au dessus de 30 km/h. Autre précision, on ne déclippe presque jamais durant un brevet. Afin de suivre le rythme, il est nécessaire de posséder au moins un niveau minimal de maîtrise de la technique du boire en roulant car autrement, vous seriez instantanément largué par le peloton.
Voici la deuxième partie

Vitesse de la deuxième partie du brevet
La vitesse diminue en raison du faux-plat qui précède Covey Hill et de Covey Hill. Le peloton se scinde sur Covey Hill mais comme la pause diner est après la descente, personne ne peut profiter des écarts qui se sont creusés dans la montagne.
Parlant de Covey Hill, voici son profil tel que mesuré par mon GPS.
Je n’avais pas ma caméra avec moi lors du brevet. J’ai trouvé cette photo du Covey Hill sur le site véloberville.
J’ai éprouvé une crampe autour du 125è Km et on peut facilement voir où sur le graphique. À partir de là, je perd définitivement contact avec le peloton.
J’ai commis l’erreur de traiter Covey Hill comme un entraînement, en prenant moins de dents à l’arrière pour forcer plus. J’ai monté la moitié de la côte sur ma 39 avec le deuxième plus gros pignon. J’aurais dû mouliner sur ma 30 ce qui aurais économisé mes muscles. Bien que je n’ai pas crampé sur Covey Hill, j’avais les quadriceps en feu après la montée et je désirais arriver au point de contrôle le plus rapidement possible pour me reposer. Au moment du départ, je ne ressentait aucun problème mais cela n’a pas duré. Mettre un gros braquet dans les côtes est une technique d’entraînement que j’ai utilisé sans penser mais qui n’a pas sa place dans un brevet.
Avec la crampe, je ne peut plus forcer sans risquer un retour en force des symptômes. Les montées se font donc à moins de 20 km/h mais dans les descente, j’adopte ma meilleure position aérodynamique et j’essaie d’aller chercher le plus de vitesse possible. Dieu merci, le parcours de retour est majoritairement descendant. De toute façon, j’aime bien descendre rapidement et il m’arrive de la faire par le plaisir et de me relever par la suite pour laisser le peloton me rejoindre car je sais fort bien qu’avec un peloton de cette qualité, faire cavalier seul à l’avant est un geste idiot qui me viderait de mon énergie.
Comme si un crampe dans chaque quadriceps n’était pas assez, j’ai aussi commis une erreur de navigation qui a forcé un demi-tour et transformé mon brevet de 200 Km en une épreuve légèrement plus longue. Le principal inconvénient est que je ne pouvais plus me fier sur le kilométrage pour trouver le dernier contrôle et que j’ai du rouler plus lentement en cherchant le fameux dépanneur.
Voici mon rythme cardiaque durant le brevet.
La zone 5, c’est essentiellement sur Covey, Hill car c’est le seul endroit où je me suis senti en zone 5. Ailleurs, les passages dans cette zone furent trop bref pour que je puisse le ressentir physiquement.
Voici la répartition de ce rythme cardiaque en fonction de la distance, le tout superposé au profil d’élévation .
Je passe en zone 4 facilement dans les vallons car bien que j’ai grandement maigri grâce au vélo, je porte encore 20 livres de trop. Je les ai appelés les irréductibles tissus adipeux en raison de leur grande résistance à l’exercice physique. L’entrainement de cet année a augmenté ma masse musculaire et mon cardio, mais il s’est avéré incapable de faire disparaitre les dernières traces de graisse abdominale.
Avec cette crampe, j’ai raté tous mes objectifs : ceux du départ et ceux que je m’étais fixés après la crampe. Le seul objectif que j’ai atteint est celui de terminer le parcours sans abandonner.
Je tiens a remercier tous les autres participants du peloton sans lesquels ma vitesse aurait été beaucoup moindre avant ma crampe.
Félicitations Vérane! Excellent premier brevet. Je me suis laissé convaincre que j’étais assez fort pour compléter ce brevet et sans toi je ne me serais jamais inscrit. Bien que je sois effectivement en mesure de rallier l’arrivée, j’aurais préféré le faire avec mes ami(e)s plutôt que tout seul.
La crampe implique que je vais devoir refaire au autre brevet de 200 km avant de penser au 300 km en espérant que la deuxième fois se déroulera san problèmes de crampes. Même si nous ne somme pas sur Twitter, je vais me permettre une #jeudiconfession : il y trois ans, lorsque j’ai effectué ma première sortie vélocia de 80 km en vélo hybride, j’ai été frappé de crampes après 70 km d’un parcours de 79 km comportant 156m d’élévation, une élévation que j’ai trouvé très difficile à traverser. Depuis j’ai rencontré des amies merveilleuses qui m’on convaincu de m’entraîner sérieusement et de ne jamais lâcher quelques soient les difficultés rencontrées. C’est réellement payant de pouvoir compter sur de telles amies inspirantes. Durant le brevet, lorsque j’étais est dans le pire des crampes je me suis dis que Vérane n’abandonnerait pas, que Sylvie n’abandonnerait pas, que Pascale n’abandonnerait pas et je me suis rappelé le foulard de Vérane. Comme le disent si bien les règles officielles des échecs, celui qui abandonne perd et je me suis pas un perdant de nature.
Je suis devenu un randonneur breveté le 11 septembre 2010. Cependant, l’objectif de terminer dans le peloton de tête reste encore à accomplir. L’occasion était en or en l’absence des randonneurs les plus rapides et en présence d’une forte représentation de vélociens. L’an prochain étant un Paris-Brest-Paris, on doit s’attendre à une présence renforcée de randonneurs plus forts durant les brevets et terminer dans le peloton de tête devrait être bien plus difficile que samedi dernier. Objectif 2011, les brevets étant terminés pour 2010, terminer dans le peloton de tête en moins de 9h.
Récupération
Je suis en récupération de mon 200 km de samedi dernier. C’est la raison pour laquelle il y a une interruption temporaire de la publication de mes entraînements.
Le récit de mon premier 200 km à vie devrait bientôt être publié.
Une sortie se prépare
Quelque chose se prépare, à quoi pourrait bien servir tout ce ravitaillement? Biscuit Newton, barres, gel et jujubes, en plus d’une banane qui n’est pas sur la photographie. Avec ce que j’ai mangé ce soir et hier, cela devrait tenir la fringale au loin demain.
Élargissement de la piste cyclable du pont Jacques Cartier
Communiqué des Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée :
Nous désirons vous annoncer que la reconfiguration de la piste cyclable du pont Jacques-Cartier située à l’approche de Longueuil débutera demain, le vendredi 10 septembre et ce, jusqu’à la fin du mois de décembre 2010.
Ces travaux nécessiteront la fermeture complète du tronçon de la piste cyclable situé à l’approche de la Ville de Longueuil. Durant cette période, les cyclistes pourront continuer à emprunter la piste cyclable sur le pont, mais devront utiliser un chemin de détour qui sera en place à partir de l’escalier situé à la hauteur de la rue St-Charles, afin de rejoindre le boulevard Lafayette.
Rappelons que ces travaux consistent, d’une façon générale, à l’aménagement d’une piste cyclable sur remblai pour remplacer l’accès existant à l’approche de Longueuil du pont Jacques-Cartier. L’aménagement de la piste cyclable sera effectué par la démolition du trottoir de béton existant et de son revêtement bitumineux, puis des travaux de fondation pour la construction d’une nouvelle piste cyclable de béton, des travaux de drainage et de marquage, et finalement l’installation de clôtures. Cette nouvelle piste sera d’une largeur d’environ 3 à 4 mètres.
Voici ce détour : les cyclistes devront passer sous le pont et emprunter un escalier qui les conduiront sur la rue Saint Charles.
Ces travaux sont nécessaires en raison de la nature non-sécuritaire de la portion étroite de la piste cyclable existante. Il y a longtemps que la communauté cycliste attendait cela et nous nous réjouissons du geste posé par les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée.
Entre deux averses
Hier, on prévoyais des averses le matin et le soir. J’ai donc effectué un petit entraînement entre les deux. Normalement, je ne roulerais pas une si courte distance.
Le viaduc du boulevard Saint-Jean Baptiste au dessus de l’autoroute 40 est fermé. Le détour suggéré par la voie de service de l’autoroute 40 ne m’a pas inspiré confiance et j’ai préféré traverser l’autoroute métropolitaine en passant par l’avenue Marien.
Changez de côté, vous vous êtes trompé
Retour dans les collines d’Oka que j’ai parcourues dans le sens antihoraire, soit la direction opposée de la dernière fois.
Note importante : par ce que j’ai atteint une grande vitesse en descente, l’encodage de la vitesse par les couleurs est différent de celui des autres cartes sur ce blogue.
Il y avait foule dans les collines en ce jour de congé. De nombreux cyclistes et de nombreux automobilistes qui fréquentaient un des nombreux vergers de la région qui étaient tous ouverts en ce jour férié.

Oka sens antihoraire
J’ai trouvé que c’était plus facile dans ce sens, à moins que je ne sois devenu un meilleur grimpeur :lol:.
Pour la première fois depuis l’automne, il a fallu effectuer deux pauses pour modifier les couches de vêtements. Le temps frais arrive et je ne vais certainement pas m’en plaindre :smile:.
Bon entraînement qui fut satisfaisant et plaisant.