Archive pour mars 2011
Ouverture de la piste cyclable du pont Jacques Cartier
La piste cyclable du pont Jacques-Cartier ouvrira demain à 14h.
Cérémonie religieuse
Les condoléances seront reçues le samedi 26 mars 2011 à 10h à l’église de Saint-Damien. La cérémonie de la parole suivra au même endroit. Par la suite, la famille et les amis seront invités à venir manger avec nous au sous-sol de l’église. Une photographie de l’église se trouve sur le site de la municipalité http://www.st-damien.com/html/index.htm
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Adieu papa
Cela commença il y a dix ans. Mon père a été opéré pour son premier polype à la vessie. Avec le temps, les polypes sont devenus des tumeurs atypiques et finalement des tumeurs malignes (cancéreuese). Après un traitement au BCG et deux traitements de chimiothérapie , chacun de plus d’une visite, la famille a pu respirer en paix car la vessie a été déclarée libre de tout cancer.
Fausse joie, car non seulement le cancer avait repris de plus belle dans la vessie, mais de plus, il avait envoyé une métastase vers la prostate. La décision de retirer ces deux organes a été prise, mon père a difficilement accepté l’idée de passer le reste de sa vie avec un sac. Lors de l’opération, une erreur médicale fut commise: on lui a perforé le colon sigmoïde par erreur. Mon père s’est donc retrouvé avec deux sacs plutôt qu’un comme prévu. La colostomie était supposée être temporaire mais elle fut permanente par ce que son état général n’a pas permis la guérison.
Par la suite, mon père s’est mis à avoir mal aux os. Il a pensé s’être fracturé un côte, mais la radiographie n’indiquait aucun problème. Durant trois semaine il a eu très mal, et lorsque la douleur est devenue insoutenable il s’est rendu à l’urgence. La radiaographie n’indiquait toujours rien et ma mère a été obligé d’insister très fort pour qu’on le garde à l’hôpital en attendant la scintigraphie osseuse du lendemain. Le résultat de cet examen fut catastrophique: un minimum de un ostéosarcome dans toutes les vertèbres du coccyx à la première cervicale et un grand nombres de tumeurs malignes dans les vertèbres lombaires. Pronostique: état terminal, probabilité de survie: zéro. Si jamais le patient survivait miraculeusement, il serait contraint à passer le reste de sa vie couché dans un lit d’hôpital.
Très peu de temps après le diagnostique, mon père a été transféré au cinquième étage section B, les neuf lits destinés aux patients qui souffrent énormément et dont on doit soulager les douleurs. Aux soins palliatif, pas de RCR, pas de choc électrique, pas de ventilateur, même pas de soluté. Quand le cœur s’arrête, c’est la fin.
À son entrée aux soins palliatifs, il était encore parlant et souriant. Mon père recevait quelque microgrammes de Fentanyl à chaque heure par un timbre autocollant. C’est un narcotique 80 fois plus puissant que la morphine qui éliminait sa douleur. Lors de ma première visite, mon père n’avait pas du tout l’air d’un mourant. Comme on pouvait s’y attendre, la situation s’est rapidement détériorée. Après une semaine aux soins palliatifs, il a pour la première fois pris la pente descendante, le prêtre est passé avec le Saint Viatique. Le malade a décidé d’ouvrir les yeux de nouveau, ce qui a surpris tout le monde. En fait, le médecin n’osait plus faire de prédiction de peur d’avoir l’air fou par ce que mon père a été surprenant, s’accrochant par deux fois à la vie avec fermeté après avoir montré des signes de faiblesse.
Hier, j’ai remarqué que le sac qui contenait l’urine était presque vide et j’en ai parlé au médecin. Un malade dans son état, qui ne mange plus et qui boit à peine, devrait excréter au moins 100 ml par jour. Hier, lorqu’on a essayé de le faire boire, mon père s’est endormi pendant que l’on remontait son lit. Même avec la paille dans la bouche, il n’était plus capable d’aspirer.
Aujourd’hui, on a confirmé qu’il était dans un état d’insuffisance rénale, n’ayant excrété que 75 ml. Il est tombé dans le coma. Comme on m’avais faussement dit qu’il en avait pour de 24 à 48h, je suis sorti courir. Savoir que mon père était dans le coma a siphonné mon énergie et je me suis contenté d’un ridicule petit 3 km.
Peu après mon retour à la maison, on avait constaté le décès. Mon père nous aura surpris en ne mourant pas lorsqu’on s’y attendait et en mourant lorsqu’on ne s’y attendait pas. Les arrangements funéraires n’ont pas été faits et j’ignore la date de la cérémonie religieuse.
Pour ma part, je ne suis ni décédé, ni en danger de mort. Je suis suffisamment vivant pour rechercher la compagnie de mes ami(e)s, alors si je vous demande de venir prendre un latté avec moi, ne soyez pas surpris.
Bon ski à Montréal
La neige des derniers jours procure de très bonnes conditions de ski au parc Maisonneuve. Les grandes descentes sont toutes sécuritaires et bien tracées. J’ai parcouru toutes les pistes de style classique du parc Maisonneuve à l’exception d’une portion de la piste bleu.
Voici ma séance du jour
Le code de sécurité routière évolue
Trois amendements au code de sécurité routière du Québec concernent directement les cyclistes.
- Il n’est plus obligatoire pour les cyclistes d’emprunter une piste cyclable si elle existe. Les cyclistes qui roulent à vitesse compétitive pourront donc rouler avec les automobiles afin de ne pas nuire aux cyclistes plus lents.
- Les réflecteurs dans les roues pourront être de n’importe quelle couleur, mais ils demeurent obligatoire.
- Si un réflecteur est masqué par une pièce de bagage, un sac de selle par exemple, un réflecteur équivalent devra être apposé sur l’objet qui masque.
J’espère que le gouvernement fera un effort pour informer les automobilistes que les cyclistes ne sont maintenant plus contraints de circuler dans les pistes cyclables.