Archive pour la catégorie ‘Pierre le Grand’
Mon ordinateur est mort
L’ordinateur que j’utilisais pour tracer mes entraînements à rendu l’âme il y a quelque temps. Comme un malheur n’arrive jamais seul, mon GPS refuse de transférer les entraînements bien qu’il les enregistre toujours. Le disque dur du vieil ordinateur est sauf et je vais éventuellement en extraire les données.
J’ai installé en priorité les logiciels requis pour gagner ma vie sur un autre ordinateur. Je ne sais pas quand je serai en mesure de reprendre la publication de mes entraînements sur ce site.
Du côté sportif, j’ai acheté mes nouveaux souliers de vélo SIDI et j’attends que la poste me livre mes bâtons de raquette. Je tergiverse sur la choix de mes prochains souliers de course à pied. Mon modèle actuel est discontinué et je dois changer mes souliers.
Déménagement
J’ai déménagé ce qui a fortement réduit mes ardeurs cyclistes. Mon vélo de route est aussi en réparation depuis le moi de mai pour un problème de cadre qui est couvert par la garantie.
Il ne reste presque plus de boîtes à vider et je vais bientôt récupérer mon vélo. En fait, il serait déjà disponible si j’étais à Montréal.
J’ai effectué quelques sorties en hybride qui n’ont pas été relatées sur dailymile par ce que je n’ai pas accès à un ordinateur équipé du plugin de Garmin.
J’espère que ce blogue et moi-même vont bientôt retourner à la normale.
Mon vélo de route est brisé
Mon vélo de route a été retourné à la boutique et je suis en attente de la décision de la compagnie Cannondale à propos de la garantie.
La question consiste à déterminer si ce problème est couvert par la garantie.
Cérémonie religieuse
Les condoléances seront reçues le samedi 26 mars 2011 à 10h à l’église de Saint-Damien. La cérémonie de la parole suivra au même endroit. Par la suite, la famille et les amis seront invités à venir manger avec nous au sous-sol de l’église. Une photographie de l’église se trouve sur le site de la municipalité http://www.st-damien.com/html/index.htm
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Afficher Église de Saint-Damien de Brandon sur une carte plus grande
Adieu papa
Cela commença il y a dix ans. Mon père a été opéré pour son premier polype à la vessie. Avec le temps, les polypes sont devenus des tumeurs atypiques et finalement des tumeurs malignes (cancéreuese). Après un traitement au BCG et deux traitements de chimiothérapie , chacun de plus d’une visite, la famille a pu respirer en paix car la vessie a été déclarée libre de tout cancer.
Fausse joie, car non seulement le cancer avait repris de plus belle dans la vessie, mais de plus, il avait envoyé une métastase vers la prostate. La décision de retirer ces deux organes a été prise, mon père a difficilement accepté l’idée de passer le reste de sa vie avec un sac. Lors de l’opération, une erreur médicale fut commise: on lui a perforé le colon sigmoïde par erreur. Mon père s’est donc retrouvé avec deux sacs plutôt qu’un comme prévu. La colostomie était supposée être temporaire mais elle fut permanente par ce que son état général n’a pas permis la guérison.
Par la suite, mon père s’est mis à avoir mal aux os. Il a pensé s’être fracturé un côte, mais la radiographie n’indiquait aucun problème. Durant trois semaine il a eu très mal, et lorsque la douleur est devenue insoutenable il s’est rendu à l’urgence. La radiaographie n’indiquait toujours rien et ma mère a été obligé d’insister très fort pour qu’on le garde à l’hôpital en attendant la scintigraphie osseuse du lendemain. Le résultat de cet examen fut catastrophique: un minimum de un ostéosarcome dans toutes les vertèbres du coccyx à la première cervicale et un grand nombres de tumeurs malignes dans les vertèbres lombaires. Pronostique: état terminal, probabilité de survie: zéro. Si jamais le patient survivait miraculeusement, il serait contraint à passer le reste de sa vie couché dans un lit d’hôpital.
Très peu de temps après le diagnostique, mon père a été transféré au cinquième étage section B, les neuf lits destinés aux patients qui souffrent énormément et dont on doit soulager les douleurs. Aux soins palliatif, pas de RCR, pas de choc électrique, pas de ventilateur, même pas de soluté. Quand le cœur s’arrête, c’est la fin.
À son entrée aux soins palliatifs, il était encore parlant et souriant. Mon père recevait quelque microgrammes de Fentanyl à chaque heure par un timbre autocollant. C’est un narcotique 80 fois plus puissant que la morphine qui éliminait sa douleur. Lors de ma première visite, mon père n’avait pas du tout l’air d’un mourant. Comme on pouvait s’y attendre, la situation s’est rapidement détériorée. Après une semaine aux soins palliatifs, il a pour la première fois pris la pente descendante, le prêtre est passé avec le Saint Viatique. Le malade a décidé d’ouvrir les yeux de nouveau, ce qui a surpris tout le monde. En fait, le médecin n’osait plus faire de prédiction de peur d’avoir l’air fou par ce que mon père a été surprenant, s’accrochant par deux fois à la vie avec fermeté après avoir montré des signes de faiblesse.
Hier, j’ai remarqué que le sac qui contenait l’urine était presque vide et j’en ai parlé au médecin. Un malade dans son état, qui ne mange plus et qui boit à peine, devrait excréter au moins 100 ml par jour. Hier, lorqu’on a essayé de le faire boire, mon père s’est endormi pendant que l’on remontait son lit. Même avec la paille dans la bouche, il n’était plus capable d’aspirer.
Aujourd’hui, on a confirmé qu’il était dans un état d’insuffisance rénale, n’ayant excrété que 75 ml. Il est tombé dans le coma. Comme on m’avais faussement dit qu’il en avait pour de 24 à 48h, je suis sorti courir. Savoir que mon père était dans le coma a siphonné mon énergie et je me suis contenté d’un ridicule petit 3 km.
Peu après mon retour à la maison, on avait constaté le décès. Mon père nous aura surpris en ne mourant pas lorsqu’on s’y attendait et en mourant lorsqu’on ne s’y attendait pas. Les arrangements funéraires n’ont pas été faits et j’ignore la date de la cérémonie religieuse.
Pour ma part, je ne suis ni décédé, ni en danger de mort. Je suis suffisamment vivant pour rechercher la compagnie de mes ami(e)s, alors si je vous demande de venir prendre un latté avec moi, ne soyez pas surpris.
La belle libellule
Comme c’est l’hiver et que je n’ai pas réellement de nouvelles de vélo à partager, je vais vous parler de mes photographies estivales. Je suis un photographe amateur qui aime bien faire de la macrophotographie d’animaux lorsque l’occasion se présente. Une libellule s’étant posée sur ma corde à linge m’a donné une occasion inespérée de réaliser le portrait d’un insecte.
Je trouve cela très joli, mais je suis biaisé. Je peux rêver que quelqu’un va m’acheter l’original de quatre megapixels, mais il vaudrait mieux que je retombe sur terre et que j’aille effectuer mes exercices pour les abdominaux.
Si la tendance se maintient
À 17h30, le lundi 15 novembre 2010, radio-vélo Canada prévoit que si la tendance se maintient, Pierre le Grand roulera son 7 000è km en vélo de route de l’année 2010 demain.
Ma première médaille sportive
Mon brevet de 200 km a été officiellement homologué par l’Audaux club parisien. Contrairement au marathon de Montréal et à la majorité des épreuves sportives, les médailles sont postées aux heureux détenteurs après l’homologation et le facteur viens de livrer ma médaille.
Contrairement à plusieurs des personnes de mon entourage, je suis loin d’avoir une collection de médailles. C’est la première fois que ma vie que je m’inscrivait à une épreuve sportive qui donne droit à une médaille si on la termine dans le délais prescrit et c’est donc la toute première médaille sportive de ma vie. La médaille n’étant pas livrée avec un ruban, j’ai utilisé une de mes chaînes en argent pour la passer dans mon cou.
Je suis sur un petit nuage dont je vais devoir descendre afin de mériter ma prochaine médaille.

La médaille photographiée en mode macro, l'image est plus grande que la réalité.
Le 5 000è km en 2010, c’est fait!
La parcours fut un aller-retour Montréal Granby dont l’aller simple est suffisant pour atteindre mon 5 000è km de l’année.
Je vais préparer un billet plus complet, mais le fichier de GPS étant corrompu, j’ai peu d’espoir d’obtenir autre chose que des données concernant l’aller seulement.
Décompte 5 000è Km en 2010
En comptant mes deux traversés du pont Jacques Cartier et la sortie de la tarte au sirop d’érable, j’ai roulé un total de 95 km aujourd’hui. Il me reste donc 69 km à rouler pour atteindre cet objectif.