Je partage la route

Archive pour mars 2010

Rabais de Bixi

Bixi offre un rabais à ceux qui prendront un abonnement pour l’année avant le 15 mai. Le prix sera de 68$ au lieu de 78$.

Offre valide jusqu’au 15 mai 2010 pour les nouveaux abonnés annuels. Cette offre ne peut-être jumelée à aucune autre offre. Le tarif régulier de l’abonnement annuel est de 78 $. Taxes incluses. Frais de déplacement en sus.

Stationnement pour vélos

Voici une nouvelle technologie pour le stationnement souterrain des vélos. On peut garer plus de 800 vélos sous terre.

Le vidéo est en anglais







Déploiement des Bixis

Le journal Métro et le réseau canoe annoncent que le déploiement des stations Bixi débutera aujourd’hui. Ce déploiement ne signifie pas le début du service dont la date sera annoncée ultérieurement lorsqu’un nombre suffisant de stations auront été mises en place.

http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2010/03/20100330-080422.html

Pont dans le prolongement de l’estacade

L’estacade du pont Champlain se rend jusqu’à la digue de la voie maritime et pas plus loin. L’agence métropolitaine de transport a commendé une étude de faisabilité pour faire passer un train léger sur l’estacade. Le train passerait là où nous roulons actuellement tandis qu’un nouveau tablier serait aménagé pour la piste cyclable. Cette dernière deviendrait une voie d’évacuation d’urgence pour les passagers du train en cas de panne.

Le projet prévoit la construction d’un nouveau pont au dessus de la voie maritime avec une pente de 6%, rien de bien dramatique pour un cycliste. J’ai écrit à l’AMT qui m’a envoyé une réponse polie m’indiquant qu’il est trop tôt pour savoir si la piste cyclable empruntera ce nouveau pont. Sur les dessins , ont croit voir une piste cyclable au centre mais cela pourrait n’être que la voie d’évacuation du train en cas d’urgence. On remarque aussi un rétrécissement de la possible voie cyclable au niveau du pilier qui supporte les haubans.

Comme cela fut relativement long avant d’obtenir une réponse, j’ai des raisons de croire que je suis le premier qui a contacté l’AMT à ce sujet.

Le service à la clientèle de l’AMT étant respectueux et courtois, il importe de souligner l’importance de demeurer respectueux et courtois dans les commentaires adressés à l’AMT. Il est important que l’AMT prenne conscience que ce n’est pas qu’un seul cycliste qui s’inquiète de l’absence d’une prise de position claire tant qu’à la présence d’une piste cyclable sur ce nouveau pont. Voici un lien vers le service à la clientèle de l’AMT : http://www.amt.qc.ca/service_clientele. Je vous laisse composer votre propre message pour l’AMT.

Même sans les trains, une passerelle cycliste au dessus de la voie maritime serait une excellente idée, mais depuis le temps que l’estacade est là, je crois que la meilleure chance d’avoir notre pont consiste à le partager avec les trains comme cela se fait déjà avec le pont de l’île Perry qui a été doté d’une passerelle cyclopédestre distincte de la voie ferrée.

Je ne suis pas le plus grand fan des pistes cyclables, mais comme c’est un acte illégal et irresponsable de circuler à vélo sur un pont ferroviaire, je suis en faveur des pistes cyclables sur les ponts.

Support à vélos sur les autobus

Un support à vélo est un accessoire qui se fixe à l’avant d’un autobus et qui permet de transporter des vélos. Ce service existe déjà à Toronto, Ottawa et Québec de même que dans plusieurs banlieues de Montréal, par exemple, dans la vallée du Richelieu et dans la MRC Les Moulins.

On est en droit de se demander quand ces supports arriveront-ils sur les autobus de la STM, mais il y a un problème de taille : le syndicat est contre. Le syndicat des chauffeurs d’autobus et opérateurs de métros part en guerre contre les support à vélo sur les autobus.  Comme on peut le lire à la page deux de cette publication syndicale, le président du syndicat s’engage à poursuivre la lutte contre les supports à vélos.

Comme vous avez pu le constater, lʼannée 2009 fut très chargée en événements, tant syndicaux que de façon générale. Rappelons-nous de la saga des « racks à bicycles ». Lʼemployeur avait la ferme intention dʼéquiper certains autobus avec des supports à vélo placés à lʼavant de lʼautobus. Votre détermination et votre appui indéfectibles aux différentes pressions exercées par votre syndicat ont permis de faire échec à la volonté de lʼemployeur pour 2009.  Reviendra-t-il à la charge en 2010? Sʼil le fait, nous serons prêts pour livrer bataille.

Il est difficile de comprendre une telle attitude. Comme on l’a constaté dans le vidéo de Chicago, le chauffeur n’a qu’à mettre l’autobus au neutre et à activer le frein de stationnement tandis que le passager attache lui-même son vélo. L’opération est simple pour le chauffeur et aucun cycliste ne comprend pourquoi le syndicat désire tant s’opposer aux supports à vélos sur le devant des autobus.

Y a-t-il une action constructive que les usagers pourraient entreprendre afin de faire avancer le dossier?

Premier entraînement de côtes

La météo n’était pas idéale pour un entraînement, mais cela ne m’a pas empêché de rouler.

Juste se rendre au cimetière contre le vent demandait déjà un petit effort. Il y a eu quelques pointes à 160 bpm avant même de rejoindre le cimetière. Une fois rendu, j’ai tourné en rond en repassant plusieurs fois à la même place, ce qui ne parait pas sur la trace du GPS.

Comme c’était la première fois de l’année, je n’ai grimpé le mont Murray qu’une seule fois. Après un hiver d’abstinence de grimpe, c’est un peu tirant. J’ai décidé d’y aller progressivement et pour ma première journée, j’ai cumulé un maigre 446m de dénivelé. C’est un départ!

J’arrive dans les cimetière autour de la dix-huitième minute et j’en ressort à la cinquante-huitième minute. L’entraînement consiste en une succession de montées et de descentes entrecoupées de très courtes pauses. Sur le graphique, on voit facilement la différence entre les montées et les descentes.

Le cimetière est libre de neige dans la section que j’ai parcourue, mais il y a encore plusieurs plaques d’eau attribuables à la fonte des neiges à plusieurs endroits.

Piste cyclable du boulevard Maisonneuve

Voici le futur look de la piste cyclable du boulevard Maisonneuve autour de la place des arts.

Des pavés pour ralentir les vélos! Ralentir les vélos sur le seul axe cyclable est-ouest qui traverse la ville!

Les piétons et les cyclistes  seront au même niveau, séparés seulement par un changement de couleur des pavés. Espérons que les piétons ne soient pas daltoniens.

Il n’y aura aucun stationnement à vélos afin de ne pas perdre de temps à les enlever lors des festivals. Seuls les arbres seront permis : tout le reste est interdit car ce serait trop de travail de tout enlever et de tout remettre.

Finalement, la piste sera fermée lors des festivals.

Apparemment, seuls les organisateurs de festivals ont été consultés sur le futur de cette infrastructure cyclable.

Source: http://spacingmontreal.ca/2010/03/24/a-bike-path-set-in-stone/

Parcours à Montréal

Un vélocien se demande où rouler à Montréal en partant du plateau à l’exception de la montagne et du circuit Gilles Villeneuve.

Voici un trajet qui passe par la piste cyclable du canal de Lachine  et la piste cyclable des berges.

Voici un lien vers le tracé sur bike route toaster : http://www.bikeroutetoaster.com/Course.aspx?course=111620.

En général, le parcours est enchanteur au printemps lorsque la piste du canal n’est pas congestionnée. La piste cyclable des berges (la ligne bleu qui suit le fleuve Saint-Laurent) est normalement infestée de mannes durant la période de reproduction de ces insectes. Elle est à éviter durant cette période de l’année qui fort heureusement est courte­.

Recap semaine du 14 mars 2010

Reprise graduelle de l’entraînement en vélo de route.  Un aller-retour au parc René Lévesque contre un vent assez fort à l’aller et une sortie au circuit Gilles Villeneuve. Environ 90 Km de roulés la première semaine. C’est la première fois de ma vie que j’ai roulé dans le parc René Lévesque en apercevant de la neige sur la rive du lac Saint-Louis. Habituellement, ma saison de vélo débute autour du 28 mars, mais cette année est exceptionnelle.

Voici une partie de mon entraînement sur la célèbre piste de course tel qu’enregistré par mon GPS.

Un tour du CGV

Le coin du débutant 2, éviter les travaux

Alors que je revenais de Sainte-Anne-de-Bellevue en passant par Senneville, je suis tombé sur un chantier de construction sur le boulevard Gouin. J’étais sur mon vélo en carbone tout neuf et la chaussé était fraîchement goudronnée. Les véhicules motorisés passaient sur une seule voie sans ses soucier de se salir. Le signaleur, qui était aussi un cycliste m’a dit qu’il ne roulerait jamais avec son vélo la dedans et il m’a conseille de passer par un autre chemin. J’ai effectué un détour par le chemin de l’Anse à l’Orme afin d’éviter de rouler dans de l’asphalte neuve.  Ce chemin était dans en état lamentable à l’époque, mais il est supposé avoir été élargi et amélioré par l’ajout d’une piste cyclable, je vais aller voir après la fonte des neiges.

Cela m’a porté à chercher des moyens d’éviter les travaux routiers.  Laissons le ministère des transports décrire le réseau routier du Québec. Le réseau routier du Québec comprend environ 185 000 km de routes. Le Ministère gère quelque 29 000 km d’autoroutes, de routes nationales, de routes régionales et de routes collectrices ainsi que 4700 ponts et viaducs; 1200 km de chemins d’accès aux ressources et 3600 km de chemins de mine. Pour leur part, les municipalités gèrent 92 000 km de routes, rues et chemins locaux et de ponts, pour lesquels le Ministère verse une aide financière. Les quelque autres 60 000 km sont gérés par d’autres ministères provinciaux ou fédéraux et par Hydro-Québec. La valeur à neuf des infrastructures routières sous la responsabilité du Ministère, dans l’ensemble de la province, est estimée à plus de 30 milliards de dollars.

La chose la plus importante qu’on y apprend est que les routes ne sont pas toutes gérées par la même autorité. La première étape du processus qui permet d’éviter la majorité des travaux consiste à déterminer qui est responsable du chemin qui nous intéresse.  Ce serait une perte de temps de demander à l’hôtel de ville des informations à propos du pont Jacques Cartier, au ministère des transports du Québec de l’information à propos de la rue Saint-Zothique et à la société des ponts fédéraux, de l’information à propos du pont Legardeur.

On peut visualiser les ponts fédéraux en suivant ce lien : les ponts fédéraux près de Montréal. En plus de l’emplacement des ponts fédéraux, y a un bel icône piétons et cyclistes qui conduit directement à l’information qui nous intéresse.

Pour les chantiers provinciaux, le site du ministère des transports offre une carte sur laquelle les chantiers sont représentés par un bollard. Si on clique sur un bollard, de l’information supplémentaire sur les entraves apparait. Voici le lien vers la cartes de chantiers routiers. On y trouve même de l’information sur un chantier sur un pont fédéral.

En ce qui concerne le niveau municipal, la situation est plus complexe par ce que chaque arrondissement place l’information sur ses travaux sur son propre site web. Heureusement, la ville de Montréal offre un guichet unique de recherche de chantiers sur toute l’île de Montréal, y compris dans les villes reconstituées. Voici le lien vers le répertoire des travaux routier de l’île de Montréal. Il faut cliquer sur l’arrondissement qui nous intéresse pour afficher la liste des chantiers.

Ce n’est pas par ce qu’il y a des travaux que l’on ne peut pas circuler à vélo. Tout dépend de l’ampleur et de la nature des travaux. Il faut prendre le temps de lire la nature des travaux et si une route est fermée, il faut planifier un détour.

Il n’y a aucune garantie que tous les travaux soient répertoriées. Les urgences comme les bris d’aqueduc et les fuites de gaz donnent lieu à des fermetures de rues imprévues.

Finalement, il faut garder en tête que l’information indiquant le caractère passable d’une rue est le plus souvent destinée aux automobilistes. Une rue dont le revêtement bitumineux a été retiré pourrait ne pas être sécuritaire en vélo de route malgré qu’elle soit officiellement ouverte en ce qui concerne l’autorité publique.