Le coin du débutant 2, éviter les travaux
Alors que je revenais de Sainte-Anne-de-Bellevue en passant par Senneville, je suis tombé sur un chantier de construction sur le boulevard Gouin. J’étais sur mon vélo en carbone tout neuf et la chaussé était fraîchement goudronnée. Les véhicules motorisés passaient sur une seule voie sans ses soucier de se salir. Le signaleur, qui était aussi un cycliste m’a dit qu’il ne roulerait jamais avec son vélo la dedans et il m’a conseille de passer par un autre chemin. J’ai effectué un détour par le chemin de l’Anse à l’Orme afin d’éviter de rouler dans de l’asphalte neuve. Ce chemin était dans en état lamentable à l’époque, mais il est supposé avoir été élargi et amélioré par l’ajout d’une piste cyclable, je vais aller voir après la fonte des neiges.
Cela m’a porté à chercher des moyens d’éviter les travaux routiers. Laissons le ministère des transports décrire le réseau routier du Québec. Le réseau routier du Québec comprend environ 185 000 km de routes. Le Ministère gère quelque 29 000 km d’autoroutes, de routes nationales, de routes régionales et de routes collectrices ainsi que 4700 ponts et viaducs; 1200 km de chemins d’accès aux ressources et 3600 km de chemins de mine. Pour leur part, les municipalités gèrent 92 000 km de routes, rues et chemins locaux et de ponts, pour lesquels le Ministère verse une aide financière. Les quelque autres 60 000 km sont gérés par d’autres ministères provinciaux ou fédéraux et par Hydro-Québec. La valeur à neuf des infrastructures routières sous la responsabilité du Ministère, dans l’ensemble de la province, est estimée à plus de 30 milliards de dollars.
La chose la plus importante qu’on y apprend est que les routes ne sont pas toutes gérées par la même autorité. La première étape du processus qui permet d’éviter la majorité des travaux consiste à déterminer qui est responsable du chemin qui nous intéresse. Ce serait une perte de temps de demander à l’hôtel de ville des informations à propos du pont Jacques Cartier, au ministère des transports du Québec de l’information à propos de la rue Saint-Zothique et à la société des ponts fédéraux, de l’information à propos du pont Legardeur.
On peut visualiser les ponts fédéraux en suivant ce lien : les ponts fédéraux près de Montréal. En plus de l’emplacement des ponts fédéraux, y a un bel icône piétons et cyclistes qui conduit directement à l’information qui nous intéresse.
Pour les chantiers provinciaux, le site du ministère des transports offre une carte sur laquelle les chantiers sont représentés par un bollard. Si on clique sur un bollard, de l’information supplémentaire sur les entraves apparait. Voici le lien vers la cartes de chantiers routiers. On y trouve même de l’information sur un chantier sur un pont fédéral.
En ce qui concerne le niveau municipal, la situation est plus complexe par ce que chaque arrondissement place l’information sur ses travaux sur son propre site web. Heureusement, la ville de Montréal offre un guichet unique de recherche de chantiers sur toute l’île de Montréal, y compris dans les villes reconstituées. Voici le lien vers le répertoire des travaux routier de l’île de Montréal. Il faut cliquer sur l’arrondissement qui nous intéresse pour afficher la liste des chantiers.
Ce n’est pas par ce qu’il y a des travaux que l’on ne peut pas circuler à vélo. Tout dépend de l’ampleur et de la nature des travaux. Il faut prendre le temps de lire la nature des travaux et si une route est fermée, il faut planifier un détour.
Il n’y a aucune garantie que tous les travaux soient répertoriées. Les urgences comme les bris d’aqueduc et les fuites de gaz donnent lieu à des fermetures de rues imprévues.
Finalement, il faut garder en tête que l’information indiquant le caractère passable d’une rue est le plus souvent destinée aux automobilistes. Une rue dont le revêtement bitumineux a été retiré pourrait ne pas être sécuritaire en vélo de route malgré qu’elle soit officiellement ouverte en ce qui concerne l’autorité publique.