Archive pour mai 2010
Le tour de l’île
Je parle du tour de l’île Jésus, une promenade que tout le monde peut effectuer, mais contrairement au véritable tour de l’île, il y a des automobiles dans les rues.
C’est une mauvaise idée de suivre la route verte à l’ouest de la 55è Avenue. Mieux vaut demeurer sur le boulevard Saint-Rose.
Je n’ai jamais vu la rivière des Milles-Îles aussi basse. Le débit au barrage de l’île du moulin à Terrebonne est bas malgré que les évacuateurs de crues ait été fermés. Il est probable que l’on pourrait traverser à gué à certains endroits. Il y a un très grand nombre d’îles supplémentaires qui sont apparues dans la rivière
Les oiseaux aquatiques ne voient pas le problème et occupent en grand nombre le parc de l’île du moulin. Si la chasse était légale, on ferait de belles prises.
Sur le chantier de l’autoroute 25, des haubans et des sections de tablier sont apparus sur le futur pont et la construction va bon train. D’après le constructeur, l’horaire sera respecté et le premier juillet 2011 on devrait être en mesure de pédaler sur ce nouveau pont.
Il y a de la construction sur le chemin du Bord de l’Eau et il faut effectuer un détour par le rue du Relais et le Boulevard Jolibourg.
Absurdité de GPS ou de logiciel
En suivant une piste cyclable en poussière de roche qui n’est pas sur la carte, le logiciel a forcé le tracé à emprunter des routes existantes.
C’est drôle de voir le tracé franchir rails et clôtures là où c’est impossible de le faire en vélo.
Panne d’essence
Façon de parler, je n’avais plus assez de barres énergétiques pour pouvoir effectuer une longue sortie et plus de cale grise en réserve.
J’ai donc pédalé jusque chez ABC pour les cales et chez MEC pour la nourriture. MEC ne vend que des cales rouges dont la liberté angulaire est trop grande à mon goût.
Oka sur la Montagne
Oka sur la Montagne est un petit village situé sur une colline. Le nom n’est pas menteur : il faut grimper pour s’y rendre.
View Oka sur la la Montagne in a larger map
Voici le parcours du jour d’hier.
Suite à ma déconfiture contre la chaleur, j’avais besoin de me prouver que je n’ai pas régressé. Alors j’ai choisi un parcours qui présente un dénivelé égal à celui d’une clinique des jambes d’acier du début de la saison et une distance de plus de 110 Km.
Cela a bien été, sauf que j’ai ralenti un peu vers la fin, sans doute le prix de mes folies à haute vitesse au début de l’entraînement.
Voici le profil d’élévation de la journée.
On remarque que le GPS a encore fait des siennes. Le vert indique ce que le GPS a mesuré tandis que le rouge provient d’une base de données d’élévations. Durant toute la journée, le GPS a sous-estimé l’élévation. Curieusement, il a surestimé l’ascension totale, la situant à 824m.
Attention à la chaleur!
Hier, j’ai été fortement incommodé par la chaleur en roulant un petit 80 Km. J’ai suffisamment bu, mais cela ne fut pas suffisant pour empêcher une surchauffe. La canicule subite au mois de mai ne laisse pas le temps au corps de s’habituer progressivement. Il faut donc faire attention à la surchauffe.
Construction sur le chemin Sainte-Marie
Hier, j’ai pédalé jusqu’à Oka. J’ai constaté que le chemin Sainte-Marie est en construction dans la portion qui est au nord de l’autoroute 40. Il est obligatoire d’effectuer un détour par le chemin de l’Anse-à-l’Orme et le chemin Senneville. Le détour pour les vélos n’est pas le même que celui des automobiles et bien que je n’ai pas suivi ce détour jusqu’à la fin, mon intuition est qu’il emprunte l’autoroute 40 par ce que le détour des automobiles va en direction est, donc dans la direction opposée de celle voulue et que la seule bonne raison de reculer, c’est d’accéder à une rampe d’accès de la l’autoroute 40. Bien que l’asphalte soit à refaire sur le chemin Sainte-Marie, cette fermeture est une grave entrave à la circulation cycliste. Une accotement pavé tout neuf à été ajouté sur le chemin de l’Anse-à-l’Orme, mais la chaussée sur laquelle circule les voitures n’a pas été refaite..
Comme on peut facilement le constater sur cette image, il n’y a pas d’autre alternative pour un détour du côté nord de l’autoroute 40.
Je n’ai rien trouvé sur ce chantier de construction sur l’Internet ce que je trouve bizarre.
Finalement, voici le parcours presque complet car j’ai oublié d’appuyer sur le bouton de départ du GPS avant d’avoir atteint la rue Iberville.
Le pont Galipeau est en construction. L’approche pour monter sur la partie nord est gravelée et le tablier nord est complètement fermé aux automobiles. Les vélos roulent sur l’extrême gauche du tablier des automobiles. Une passerelle d’accès au tablier sud est en construction et il est prévisible qu’à court terme, les vélos passerons sur le tablier sud.
Roulons à la mémoire des cyclistes disparus
Organisé en très peu de temps par le vélocien Patrick Duranleau, cet événement fut un franc succès. Merci Patrick pour cette soirée réussie!
Évidemment, ce regroupement de cyclistes n’était ni une course, ni un entraînement, ni une randonnée festive : c’était une procession cycliste solennelle qui s’est déroulé en silence et à vitesse réduite, encadrée par la police. Si cela n’est pas assez clair, voici mes statistiques du jour qui incluent un petit entraînement avant l’événement.
Tout ce temps passé en zone 1 et 2 n’a certainement pas amélioré ma condition physique, mais je suis très heureux d’avoir démontré ma solidarité en roulant ce soir.
Le trajet retenu était d’effectuer 5 tours du circuit Gilles Villleneuve. La vitesse limite de 20 Km/h n’a pas vraiment été respectée, spécialement en descente où nous avons dépassé 30 Km/h.
J’ai été victime de deux crevaisons ce soir, toutes deux dans le cinquième tour. J’ai terminé hors délais, que dis-je, ce n’est pas une course.
Lakeshore
Le chemin Lakeshore suit la rive du Lac Saint-Louis. Comme il est parallèle à l’autoroute 20, la majorité des automobilistes qui y circulent sont courtois car ceux qui sont pressés utilisent l’autoroute.
La ligne qui passe dans le lac es dû au fait qu’après avoir arrêté le GPS au point de rencontre, j’ai oublié de le redémarré. Comme le retour s’est effectué par le même chemin, on peut voir l’ensemble su parcours.
Pour ma part, j’ai roulé environ 100 Km aujourd’hui car j’ai rejoint le point de rencontre en vélo.
Ce fut une excellente journée passée en agréable compagnie qui m’a fait oublié temporairement un problème que je vie. Après avoir fait le plein de bonheur, je vais être en mesure d’affronter ce problème plus sereinement.
Chicane au circuit Gilles Villeneuve
La chicane est reprise entre les cyclistes et l’administration du parc Jean Drapeau car ces derniers veulent encore un fois expulser les cyclistes performants du CGV, sauf de 5h à 7h du matin. Soyons raisonnables, au mois d’août il fera noir à 5h du matin et c’est sans compter le temps supplémentaire des cols bleus qui devront enlever et mettre en place ces barrières.
Il paraîtrait qu’il y aurait eu plus d’accidents nécessitant un transport en ambulance pour les cyclistes. Je demande à voir ce qui a causé ces accidents. Le cyclisme sur route étant devenu plus populaire, il y a plus de cyclistes que l’an passé et si le même pourcentage se blesse, le nombre de blessé augmentera.
Le parc lui-même est probablement à blâmer pour plusieurs de ces accidents par ce que des bollards ont été placés de manière illogique pour soi-disant assurer notre sécurité. Il importe de souligner que lorsqu’on roule en peloton en position aérodynamique, on ne vois les obstacles qui sont dans le chemin qu’à la toute dernière minute et le cycliste qui nous précède a parfois tout juste le temps de sauver sa peau et ne peut pas signaler comme il le ferait normalement. Ces bollards dangereux servaient à délimiter un passage entre le stationnement et la plage.
Les chicanes destinées à ralentir les cyclistes risquent de causer plus d’accidents qu’il n’en éviteront car un cycliste qui entre en contact avec un ralentisseur pourrait se blesser ou endommager son vélo.
Peu de personnes à l’extérieur du monde des sportifs le savent, mais le CGV n’est un circuit de course que pendant le Grand Prix du Canada et pendant la course de NASCAR, le reste de l’année c’est une rue, comme la rue Saint-Catherine ou le boulevard Pie-IX.
La solution finale du problème consiste à retirer au CGV son statut de rue pour lui donner celui d’un parc. À cette fin, il faudra déménager la plage au lac des Cygnes, près des piscines et près du métro, ce qui rendra inutile la présence des navettes de la STM sur le circuit. IL y a un terrain vague au nord du lac que l’on pourrait creuser, remplir d’eau et ajouter à la plage. La vielle plage pourrait se voir ajouter une zone de transition permanente pour le triathlon et être réservée à l’entraînement de natation des triathlètes.
Lorsqu’il n’y aura plus de plage, il n’y aura plus de raison de circuler en automobile sur le circuit car le casino à son accès distinct et il en va de même pour le bassin Olympique et radio classique Montréal. Les cyclistes performant pourront donc utiliser la portion du circuit qui est actuellement réservée aux automobiles, portion qui devra être clairement identifiée minimum 30 Km/h. Il faudra aussi prévoir des points de transfert entre le côté lent et le côté rapide afin de permettre aux athlètes fatigués de se reposer.
Évidemment, le parc ne sera pas emballé par la proposition par ce que cela coûtera de l’argent sans pour autant fournir un nouveau service, mais la vie humaine n’ayant pas de prix, la retrait de la circulation automobile du CGV doit être une priorité. C’est au maire bien plus qu’au parc qu’il faudra s’adresser. Il y aura des économies attribuables à l’élimination du service de la STM devenu inutile par ce qu’il n’y aura plus d’attractions au milieu du CGV.
Finalement la solution temporaire, en attendant le déménagement de la plage.
- Installer des radars photos dans la voie des voitures car bien peu respectent le 30 Km/h. L’argent collecté devrait être réinvesti dans l’amélioration de la sécurité du site et dans le déménagement de la plage.
- S’assurer que l’on puisse passer facilement de la voie des vélos à celles des automobiles afin de pouvoir dépasser en tout sécurité les utilisateurs lents. Il y a actuellement trop de bollards pour que cette manœuvre soit sécuritaire.
- Placer un contrôle d’accès avec carte à puce qui s’assurera qu’à l’extérieur des heures d’ouvertures de la plage, seuls les véhicules autorisés pourront circuler sur le circuit.
- Il faut accroître la sécurité au niveau de la bretelle d’accès de la route verte en provenance de Saint-Lambert. À l’heure actuelle, un muret de béton bloque la vue entre ceux qui circulent sur le circuit et sur la bretelle. Ce muret étant probablement requis pour la sécurité de la F1, il faudrait installer un miroir comme il en existe déjà un sur la piste cyclable du canal Lachine dans le virage en épingle du pont de la rue Saint-Pierre. Il faudra évidemment orienter le miroir de manière à ce que le soleil ne se réfléchisse pas dedans.
- Retirer les bollards qui sont dangereux pour les cyclistes et seulement ceux-là
- Fournir une plage de temps réaliste aux cyclistes correspondant aux heures de fermeture de la plage.
- Ne pas installer de chicane ou d’autres formes de ralentisseurs sur le circuit Gilles Villeneuve.
Tragédie à Rougemont
Rougemont est un bel endroit pour rouler et la petite Caroline est un chemin intéressant à grimper.
Un très grave accident impliquant un véhicule automobile et un peloton de six cyclistes à eu lieu dans cette région. On peut trouver les détails sur le site de Radio-Canada. Les victimes étaient tous des membres du club de triathlon de Saint-Lambert et s’en allaient à vélo de Saint-Lambert à Sherbrooke pour un camp d’entraînement.
Pour l’instant, on ignore les causes de l’accident. Je ne vais pas spéculer sur qui est responsable.
Trois morts, c’est très triste. Le Québec vient de perdre trois dames qui pratiquaient le triathlon.
J’offre mes condoléances aux familles des décédées et mes vœux de prompt rétablissement aux blessés.
Lorsque j’ai grimpé la petite Caroline l’an dernier, Patrick m’a montré le chemin d’évitement de la 112 qui suit. À moins que ces routes n’aient été réparées, l’état de la chaussé est lamentable sur certains de ces rangs et il n’est pas recommandable d’y circuler avec des roues en carbone à jante haute. Malgré l’inconfort de la ballade, on évite une portion dangereuse de la route 112 sans devoir rouler dans une piste cyclable en poussière de roche qui est mal adaptée aux vélos de routes et aux utilisateurs rapides.