Je partage la route

Archive pour juillet 2010

Camilien Houde et cimetière

Hier, entraînement au cimetière et sur Camilien Houde. Dès la base de CH, j’ai réalisé qu’après la descente sur le boulevard Mont-Royal, j’ai oublié de changer de plateau. En raison de la tension dans la chaîne, le changement de plateau s’est effectué plusieurs centaines de mètres plus loin que prévu. Mon temps étant irrémédiablement compromis, j’ai effectué le reste de l’ascension en mode mollo.

Tour de l’île Perrot

Mercredi, j’ai effectué le tour de l’île Perrot.

La ligne bleue qui passe dans l’eau est dû au fait qu’après une pause, j’ai oublié de démarrer le GPS et que dans ce cas, le logiciel remplace le bout manquant par une ligne droite.

Pointe ouest de l’île de Montréal

Voici  mon parcours du 12 juillet.

Le chemin Sainte-marie est en construction près du viaduc qui traverse l’autoroute 40 et la seule façon de rejoindre le viaduc consiste à rouler lentement sue le trottoir sud parallèlement à la section en construction qui est envahie par la machinerie lourde. Les marqueurs bleus délimitent la zone dans laquelle il faut circuler à contresens sur le trottoir.


View Traveaux chemin Sainte-Marie in a larger map

Il importe de souligner qu’aucun détour pour vélos n’est indiqué et que comme d’habitude, un détour pour les voitures ne convient pas toujours aux vélos comme cela fut le cas lors de la réfection du coté nord du chemin Sainte-Marie : le détour pour les voitures empruntait l’autoroute 40.  La meilleure façon de passer au nord de l’autoroute 40 consiste à utiliser le viaduc du boulevard Saint-Charles. J’ai ignoré le détour pour les véhicules par ce que d’une part il se trouve trop loin du lieu du chantier et que d’autre part il ne pouvait pas mener au viaduc au dessus de l’autoroute 40 qui n’est accessible que depuis Sainte-Marie.  Ce chantier devrait être annoncé aux cyclistes à l’intersection entre les boulevards Hymus et Saint-Charles afin de leur laisser la possibilité d’emprunter le viaduc du boulevard Saint-Charles pour aller vers le nord ou d’aller rejoindre le chemin Lakeshore au sud.

Petite sortie

Il fait encore trop chaud à mon goût (officiellement 29C mais 34C sur mon thermomètre). Bien que je n’ai expérimenté aucun des  symptômes de ma sortie précédente, j’étais quand même en dehors de ma zone de confort.

Le 124 Km de prévu est devenu un 69 Km. Le seul indice permettant de le savoir était la quantité excessive de ravitaillement inutilisé dans les poches arrières de mon maillot.

Voici le parcours du jour, sans aucune difficulté réelle, à part supporter la chaleur.

Chicane au circuit Gilles Villeneuve II

La position un de mes billet précédent était peu réaliste en raison des investissement majeurs effectués à la plage actuelle.

Néanmoins, la solution proposée par le parc est pire encore. Mettre d’horrible chicanes ne fera que causer des accidents aux cyclistes qui les accrocheront.

Il serait temps que l’administration du parc comprenne que de rouler en peloton comporte des risques et que ceux qui le font ont accepté librement ces risques. Nous n’allons pas blâmer le parc pour un accident à moins qu’il n’ait commis un faute.

Les accidents qui servent d’excuse au parc pour imposer des restrictions inutiles sont majoritairement des incident n’impliquant qu’un seul cycliste. Au total, 19 des 28 accidents ont été causés par la chute d’un cycliste qui n’impliquait pas d’autres individus (10 simples chutes et 9 collisions contre du mobilier urbain). Il y a aussi eu deux collisions entre cyclistes, et deux collisions cycliste-patineur. «Quand on considère le nombre d’usagers du circuit, il y a peu d’accidents», estime Louis Barbeau, directeur général de la FQSC. Il se réjouit que Vélo Québec se rapproche de la position de son organisme. Le parc à une grande part de responsabilité dans les collision avec le mobilier urbain car c’est lui qui a placé des bollards de manière dangereuse sur le circuit.

Qui sont ces gens qui prennent de si mauvaises décisions?

La Société du parc Jean-Drapeau est une société paramunicipale de la Ville de Montréal; elle relève d’un conseil d’administration formé de sept membres provenant essentiellement du milieu des affaires.

Président
Serge Rémillard
Consultant et administrateur de sociétés

Vice-président et secrétaire
Paul Jutras
Comptable agréé et administrateur de sociétés

Administratrice
Nathalie Benoit
Directrice de la promotion institutionnelle
Université du Québec à Montréal

Administratrice
Marie-Dominique Michaud
Productrice au contenu
Groupe ECP

Administrateur
Robert Boivin
Vice-président Collégial/Universitaire
et Droits internationaux
Chenelière Éducation

Administrateur
André Poulin
Directeur général
Destination Centre-Ville

Administratrice
Louise Champoux-Paillé
MBA et administratrice de sociétés certifiée (ASC)

C’est vraiment pas fort qu’un parc soit dirigé exclusivement par des hommes d’affaires.  Il n’y a pas un seul représentant du monde du loisir et du sport là où ça compte : au Conseil d’administration. On comprend donc plus facilement comment le parc en arrive à des mauvaise décisions lorsqu’on constate que les principaux usagers du parc  (FQSC et TQ) ne sont pas représenté au Conseil.

Je vais maintenant présenter ma solution révisée. Tout d’abord, il faut éliminer le passage à nivaux des piétons vers la plage. À cette fin, il suffit de placer à cet endroit une des traverse de piétons surélevée utilisées pour le Grand Prix du Canada. L’accès au stationnement de la plage doit être réaménagé de manière à ne passer sur le circuit. Il suffit de contourner le bassin Olympique par le chemin déjà existant en suivant ce trajet. Cela ne reste que le problème de la circulation lente des cyclistes qui empruntent la route verte. On ne peut pas fermer la route verte car le lien vers Saint-Lambert est emprunté par de nombreux travailleurs matin et soir. Il en couterait trop cher de surélever la route verte par dessus le circuit. Cependant, cette une excellente solution à long terme qui permettrait d’éviter de fermer le lien vers la rive sud lors des courses automobiles. En attendant, il va falloir organiser des plages horaires qui font que l’on ne s’entraînera pas à l’heure de pointe à laquelle les travailleurs vont travailler et retournent à la maison. Le dernier problème est la circulation professionnelle sur le circuit. Certaines personnes doivent y rouler pour se rendre au travail ou pour effectuer des livraisons.  Bien que cette circulation soit inévitable, il est impératif qu’elle soit restreinte à des plages horaires limitées.

Finalement, il faut réduire au minimum la circulation automobile sur le circuit en interdisant toutes les voitures à l’exception de celles des baigneurs, des travailleurs, du SPVM, d’Urgences-santé, des pompiers et de la STM. Lors des périodes sans voitures, les deux moitiés du circuit seraient utilisées par les vélos, les lents d’un côté et les rapides de l’autre.

Le problème est relativement facile à régler mais d’après l’information qui circule sur l’internet, la société du parc Jean Drapeau rechercherait intentionnellement l’affrontement.

Avertissement de chaleur accablante

Avertissement de chaleur et d’humidité accablante qu’ils ont dit, et ils ont raison. En tant que sportif, il faut prendre au sérieux ce genre d’avertissement, surtout quand simultanément, la qualité de l’air est mauvaise (65 à Montréal).

Comme il faisait chaud, j’ai décidé d’oublier les longues distances, genre 140 Km, et de tenter un courte randonnée. 42 Km, c’était trop long dans cette température excessive.

Je ne sais pas si cet effet s’applique à tous, mais ma réaction à la canicule est que pour un effort identique, il me faut beaucoup plus de battements de cœur par minute qu’à une température normale.  L’effet est insidieux et on ne s’en rend presque pas compte avant qu’il ne soit trop tard. En raison de cette augmentation du rythme cardiaque, un entraînement mollo devient une séance d’entraînement par intervalle dans la grande chaleur, ce qui est dangereux.

D’après mon GPS, j’ai roulé 42,86 Km, dont 23,3 ont été en zone 4, cela donne 1:00:16 en Z4.  Pas étonnant que je sois fatigué. Comme on peut le voir sur ce graphique, j’ai effectué des intervalles, sans vraiment avoir prévu de le faire. Ces séjours dans le bas de la Z4 sont trop courts pour causer une fatigue flagrante, mais l’effet cumulatif se ressent facilement.

J’ai réellement eu très  chaud et lors du retour, j’ai eu des nausées. Rendu à la maison, j’ai vomi dans un pot, ce qui est quand même mieux que de vomir par terre. Un demi litre de liquide ne contenant que très peu de matières solides est ressorti.

Le parcours du jour est dépourvu de grande difficulté, la piètre qualité de certains tronçons de la piste cyclable du boulevard Gouin étant la plus grande difficulté.

Évidemment, il n’y a rien qui permettait de prévoir que 180 bpm seraient nécessaires pour maintenir la vitesse de 30 Km/h sur Sherbrooke.

La morale de cet histoire est qu’il faut faire attention lorsqu’on s’entraîne durant une canicule.

Stupidité artificielle 2

J’ai demandé à un site web de me tracer un parcours et je l’ai roulé.

Note cette image est plus large que le blogue et il faut cliquer dessus pour bien la voir

Commençons par le début, le boulevard Crémazie est tout à fait convenable de Saint-Michel à Saint-Laurent. Le passage sous la rue Querbes et le chemin de fer du CP est plus délicat car il y a un minuscule accotement pavée qui longe un mur et qui est trop étroit pour être utilisé.

Le boulevard de l’Acadie se roule bien, mais comme je l’ai emprunté plusieurs fois pour me rendre au collège de Bois de Boulogne, c’est peut-être simplement l’habitude.

Par la suite, j’ai essayé la voie de service de l’autoroute 40, un chemin qui est invariablement recommandé par l’intelligence (la stupidité) artificielle. Ce chemin est préféré au boulevard Hymus. En partant de la jonctions entre les boulevards Hymus et Henri Bourassa, tout va bien sur la voie de service jusqu’au boulevard des Sources. Passé ce point, la circulation devient lourde, même un dimanche après-midi. Comme la sortie pour prendre le boulevard Saint-Jean est à droite, il faut effectuer un changement de voix dans celle de gauche et c’est là que cela se corse avec des voitures à perte de vue. On perd beaucoup de temps avant d’avoir la chance de procéder. Ma conclusion est que cette portion de la voie de service de l’autoroute 40 n’est pas recommandable en vélo. Il y a des alternatives tant au sud (Hymus) qu’au nord (la piste cyclable, boulevard Brinswick…). Les risques encourus ne peuvent pas être justifiés par les 2 ou 3 kilomètre exemptés : 3 kilomètres, c’est 9 minutes à la vitesse de tortue de 20 Km/H ou 6 minutes à 30 Km/H. Il y a moins de lumières et d’arrêts que sur Hymus et il aurait fallu une journée moins venteuse qu’hier pour juger cet aspect car avec un vent de 30 Km/H dans la face, on est nécessairement plus lent.

La piste cyclable au nord de l’autoroute 20 qui est recommandée dans Beaconsfield aurait intérêt à recevoir de l’asphalte neuve sur plusieurs sections et il faut aussi faire attention aux bouches d’égouts dans la piste cyclable et à la végétation qui envahit la piste.

Le trajet recommandé après avoir quitté la rue Saint Jacques est problématique. Tout d’abord, il emprunte des petites rues ou abondent les arrêts obligatoires. Ensuite, il serait peu prudent de rouler rapidement sur plusieurs de ces petites rues car il y a des nids de poule dangereux à plusieurs endroits et que la qualité du bitume est parfois médiocre. On recommande aussi d’emprunter un sens unique à l’envers, manœuvre illégale à Montréal.

Je n’ai pas l’impression que les recommandations de la stupidité artificielle font réellement sauver du temps ou qu’elles augmentent le niveau de sécurité.

Sur la route de Berthier

Sur la route de Berthier (bis)
Il y avait un cantonnier (bis)

Mais c’est a Repentigny qu’il travaillait. Il y avait des travaux routiers mineurs à l’aller et la voie était libre au retour, les bollards ayant été poussés sur le côté de la route.

Le chemin est assez beau et essentiellement plat de Montréal à Bertier. Il n’y a que peu d’option possible pour le chemin une fois sorti de Repentigny.

L’aller fut assez simple et le retour contre le vent fut pénible. Malgré  tout, j’ai récupéré rapidement de cet effort et je suis prêt à affronter le prochain parcours. Le retour lent a permis d’admirer le paysage, ce qui est impossible quand on doit se concentrer sur la roue de cycliste qui nous précède.

Le Tim Horton de Berthier est vraiment surchargé à l’heure du midi et il faut prévoir une bonne perte de temps pour commander. Leur jus d’orange ne fait que 300 ml et j’ai été forcé de retourner commander de quoi boire une deuxième fois, causant une perte de temps encore plus importante.

Un peu plus de 140 Km aller-retour d’un parcours sans grande difficulté au niveau du sol, seul le vent qui a atteint 30 Km/H par endroit fut un problème.